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Le Monde (29-30/01/10)   pdf

«Chic et précise, Isabelle Mayereau occupe une place singulière dans la chanson française contemporaine. La voici de retour avec seize chansons amoureuses, de très belles mélodies et des textes ciselés...Du jazz effleuré, de la guitare (dont elle joue avec aisance), Hors-Pistes est d'une grande intelligence : à preuve ce Comme la porcelaine, hymne à la fragilité, et appel d'une rare sensibilité au respect de la terre mère, du Stradivarius, des ballons rouges et de l'humanité profonde.
Le tout sans lourde insistance.» Véronique Mortaigne

Ouest France (17/01/10)
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«...Ses vers courts, ses mots ardents savent chanter la vie surtout quand « ça westerne un peu trop/guérilla et complots », la fragilité, les amours, les escales exotiques... C'est subtilement orchestré, élégant. Une belle surprise. » Michel Troadec

La Presse (Montréal) (26/12/09)   pdf
«...La Française Isabelle Mayereau, c'est en quelque sorte la Joni Mitchell de l'Hexagone...»
Marie-Christine Blais

La Croix (30/10/09)  pdf

« ... Isabelle Mayereau sort un nouvel album, somptueux, écrit, composé et interprété encore une fois loin des sentiers rebattus de la chanson. Il s'appelle Hors-pistes, comme le sont les plus beaux chemins, ceux où l'on prend des risques, où l'on peut se perdre...»  Jean-Yves Dana

Le Pays (16/11/06)

«Isabelle Mayereau cultive l’étrange. Le personnage se veut sobre et s’entoure volontairement d’une pointe de mystère, véhiculée par ses mots « parfumés à l’orange » et par un décor constitué d’images, parfois énigmatiques, projetées en fond de scène sur un écran et sur lesquelles vient s’incruster son ombre. C’est avec subtilité qu’elle brosse des tableaux tout en nuances abordant des thèmes variés. La différence par exemple : « T’as pas les mêmes couleurs, t’as pas la même voix, t’as pas les mêmes doigts ». Ou encore les moments de doute ou de nostalgie qui jalonnent les vies : « Un coup de blues à vouloir effacer demain, un coup de blues à jeter son âme sous un train ». Les exclus de l’amour, souvent condamnés à une descente aux enfers, ont leur place dans le répertoire aigre-doux : « Je suis dans le mou, j’ai le dégoût. Tout est perdu, j’ai repris le dessous ». Les mots sont sombres, émouvants et Isabelle Mayereau les distille savamment. « Les sentiments trop forts, ça fait des dégâts, ça me met l’âme et le corps au bord du coma », confesse-t-elle encore. Heureusement, la poésie est bien présente également pour atténuer la teneur volontairement grave de certains textes.

« Tu m’écris sur papier d’Arménie, des mots à parfumer mon lit. Je dessine sur papier d’harmonie des mots à chatouiller mon ouïe ». Isabelle Mayereau ose même briser le caractère solennel de ses textes pour entrer, le temps d’une chanson, dans le contre-emploi. Elle tâte le terrain humoristique pour dédier une chanson au président de la Maison pour tous, Luc Renaud : Lolo blues, l’improbable histoire d’une vie marquée, depuis l’époque du biberon, par la passion des poitrines généreuses. Mais c’est bien dans le registre grave qu’elle excelle : ses peintures, délivrées par fines touches, sont porteuses d’une vérité et d’une émotion qui font mouche, celle de La femme au duvet gris par exemple, une SDF de la rue de Rivoli. Isabelle Mayereau suggère les choses plus qu’elle ne les dit et chaque spectateur prend visiblement un plaisir fou à aller chercher, au cœur de ses mots et de ses allusions, sa vérité, son coup de cœur ou son cri de colère intime. »  Daniel Daucourt

L'Est Républicain (13/11/2006)

«Frange sur le front et guitare sur les genoux, Isabelle Mayereau a joué avec les mots. D’entrée, elle a offert au public beaucourtois un de ses plus grands succès : « L’enfance, elle s ‘est barrée sur un coup de téléphone. Mais que va-t-on devenir ? ».
Perchée sur son tabouret, sa silhouette se découpait en ombre chinoise sur un fond d’images de nature ou de villes signées Nicole Deschaumes. La voix douce et feutrée, Isabelle Mayereau suggère plus qu’elle ne dit ; elle a chanté la mélancolie (« Chocolat brun ») et les laissés pour compte de l’amour.
Délaissant pour un instant la chanson, elle a, pour illustrer son propos, recréé grâce à sa guitare l’ambiance de la forêt amazonienne, avec quelques imitations de cris d’oiseaux, la ressemblance était saisissante !

Comme il est agréable, a-t-elle dit de croiser, où que l’on soit, un parfum qui rappelle des souvenirs. Souvenirs d’enfance, de sa ville natale avec « Bordeaux » : Je dormais tranquille, y avait pas d’ métro, une vie facile, c’était à bordeaux.

Une petite exception dans ce récital intimiste pour un bref passage dans un registre plus comique avec « Lolo blues » avant un retour à une belle histoire d’amour : « Tu m ‘écris sur papier d’Arménie ». Mais aussi une histoire d’amour avec son public pour qui elle « dessine sur papier d’harmonie des mots à chatouiller l’ouïe ».

L'Humanité (2005)

«Isabelle Mayereau prodigue, à la chanson française, un souffle à la fois léger et vivifiant. De retour à l’Essaïon, elle nous promène sur le fil de ses « mots étranges », qui, à l’instar de la chanson portant ce titre, sont « parfumés à l’orange ». Ses « mots silences » qui « font rêver un peu »…

La compilation, simplement intitulée Isabelle Mayereau, contient vingt plages gravées entre 1977 et 1982, à l’instar de l’Enfance, Des mots étranges et Tu m’écris.

La Mayereau investit des thèmes essentiels, qu’elle chante tout en retenue, délibérément, comme pour créer une tension – une attention.

Lorsqu’elle entonne le spleen, elle souffle des bleuets de blues sur les notes d’un orgue de swing. Ou bien, quand elle évoque les activités d’un mec bizarre, elle susurre le suspense dans les volutes d’un reggae mystérieux. » Jean-Emmanuel Decoin

«Avec un lyrisme métaphorique et néanmoins intime qui restera l’une de ses marques les plus belles, mais aussi une simplicité des mots qui réchauffent l’âme parce qu’ils épousent avec gravité et raison une certaine idée de l’existence, la chanteuse Isabelle Mayereau nous revient enfin.

D’abord un CD éponyme, une compilation admirable (Universal) que nous attendions fébrilement sans trop y croire. Et puis des concerts, seule avec sa guitare jusqu’au 23 avril (à l’Essaïon, Paris 4ème, réservations : 01 42 78 46 42).

On pensait l’avoir perdue de vue tout en continuant à l’écouter, périodiquement certains soirs de nostalgie en ressortant quelques 33 tours tant aimés et tôt usés à se les passer en boucle. On fredonnait Standing, Hash, Pas ensemble, Différence, en tenant la main de l’autre et sans murmurer « tu te souviens », parce qu’avec la musique de Mayereau et sa voix douce, inutile de se le dire encore. Evident. Induit. Alors on chantonne et coulent des larmes semblables à celles de notre adolescence (pas grave), comme si l’on se retrouvait heureux ici-aujourd’hui, rescapés de la vie et plutôt fiers d’être indemnes, d’avoir préservé nos rêves en sauvant l’essentiel.

Bientôt vingt ans, un peu moins, un peu plus, qu’importe. Des images re-surgissent. Des impressions. Du vague à l’être. Du bonheur aussi. Elle chante : « Puisqu’on ne vit pas ensemble / C’est le grand jeu des mots / Tu te balades en silence / Dans un coin de mon cerveau. »

Ceux qui ont écouté ça une fois dans leur vie savent l’importance du chemin arpenté. Si possible à deux. Merci Madame Mayereau. » Jean-Emmanuel Ducoin

Le Figaro (2005)

«Frange sur le front et guitare sur les genoux, Isabelle Mayereau mène depuis les années 70 une carrière sans fracas. Depuis quelques lustres, elle s’accorde de larges périodes de silence et de retrait, dont elle sort avec une discrétion de musaraigne.

En ce moment, ainsi, elle est sur la scène de l’Essaïon, sans nouveau disque à vendre, sans autre urgence que chanter ses vérités, ses rêveries et quelques nouvelles chansons. Pour l’essentiel, ce sont des portraits d’amours – la rupture, l’impatience, la défaite, la courte euphorie, la vaine fidélité, l’orgueil atteint …

Les chansons d’Isabelle Mayereau sont des chansons de peu, économes et vraies, écrites en mots et en sentiments de tous les jours. Rien de surnaturel, d’extravagant, de gigantesque, mais la vie simple simplement dite. Ainsi, lorsque les êtres sont séparés par leur vie tout entière, elle écrit et chante : « Tas pas les mêmes couleurs/T’as pas la même voix/T’as pas les mêmes heures/T’as pas les mêmes doigts/C’est pas la même vie/C’est pas la même histoire/Pas les mêmes jeudis/Pas les mêmes devoirs » - évidences posées avec la grâce des anges, réalités devenues rassurantes malgré leur dureté.

Cette même plume donne aussi les variations habiles sur un insidieux sentiment d’échec dans Déconfiture, ou quelques tournures limpides et frappantes ça et là.

Isabelle Mayereau a aussi un solide sens du récit et de l’ellipse, une écriture de nouvelliste qui fait songer au David McNeil de Hollywood ou à certains croquis de sa cadette Linda Lemay. Dans cette veine une émouvante chanson sur une femme SDF, rue de Rivoli à Paris, Le Duvet gris.

Isabelle Mayereau a le timbre un peu mat, heureux. Pour la voix, on croirait une Québécoise qui a perdu l’accent, une Véronique Sanson sans l’ivresse de soi. Il y a dans ses chansons le Brésil des bossas sages, quelques rythmes qui désirent le soleil, de sereines mélodies à peine mouvantes.

Sous les lumières très soignées et souvent originales d’Alain Lonchampt, elle donne un court récital aux couleurs intimes, au cœur amical.» Bertrand DICALE

La Tribune (2005)

«Quand la chanson dite française se nourrit de couleurs jazzy mâtinées de rythmes latinos et d’histoires de vies qui font mouche parce que riches d’émotions sincères et d’humour à partager, alors on en redemande toujours. C’est le style Isabelle Mayereau.

Elle garde ce phrasé tellement élégant dans ses paroles et cette touche si légère sur sa guitare que les années peuvent s’écouler. « La » Mayereau surprend toujours. Tellement qu’après trois petits tours il y a quelques semaines au Théâtre de l’Essaïon à Paris, elle y revient pour de nouvelles compositions à côté des Tu m’écris et autres succès. » Jean-Pierre Bourcier

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