son charme était toujours discret
son pianotement doucement swingué
à l’ancienne
son déhanchement était lascif
comme une vague sur un récif
par mer pleine
la dame au renard
qui pianotait sur les vespasiennes
n’était qu’un vieux travelo bizarre
du bois d’Vincennes
son r’gard c’était pas la banquise
la couleur en était exquise
bleu à peine
le timbre de sa voix disait
tous les brouillards un peu épais
comme on aime
la dame au renard
qui pianotait sur les vespasiennes
n’était qu’un vieux travelo bizarre
du bois d’Vincennes
son fourreau noir mettait l’accent
sur le relief un peu troublant
sexy même
de son corps ondulant doucement
au rythme des doigts tempo lent
des jazzmen
il ne reste de son passé
qu’un léger accent oublié
sur la Seine
au bout des doigts comme à Brooklyn
un vieil écho de George Gershwin
comme on aime
la dame au renard
qui pianotait sur les vespasiennes
n’était qu’un vieux travelo bizarre
du bois d’Vincennes
Paroles et musique Isabelle Mayereau