Nuages Blancs
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1 - nuages blancs
2 - sans défaut apparent
3 - bateau coulé
4 - matins des grandes villes
5 - pièges à rats
6 - belle histoire d'amour
7 - look
8 - c'est une vie
9 - risque d'avalanche
10 - histoires d'ailleurs
NUAGES BLANCS :

Ah les nuages dans les yeux ! Une idée d’Alain Marouani !

Sauveur Mallia crée la musique de “Sans défaut apparent”.
Même équipe mais autre studio, autre preneur de son : Didier Lizé.

J’aimais nos petits cafés au café de l’angle, nos histoires d’amour, nos bateaux coulés et nos pièges à rats.

Il était une fois au studio Delphine…

Je vous parle en silence
mais vous me voyez-vous
je vous vois en absence
mais vous m’entendez-vous

sur les bords de vos plages
où vous allez dormir
laissez-moi une page
que je pourrai salir

juste un bout de papier
juste un bout de papier

sur les grèves bleutées
de vos journées soleil
laissez-moi vous bercer
vous conter mes nouvelles

ces temps qui sont pareils
à tous vos jours d’avant
mais avec plus de sel
au fond de nos divans

juste un bout de papier
laissez-moi s’il vous plaît

bien reçu télégramme
de vos nuages blancs
vous retourne mon âme
dans du papier argent

envoyée par express
car il me faut faire vite
surtout quand le temps presse
voir quand le temps s’effrite.


Paroles et musique Isabelle Mayereau

Il brûle les araignées avec la douche de la baignoire
il allume ensuite un énorme cigare et cherche, dans sa chambre,
un insecte bizarre, qu’il pourrait incendier du bout de son cigare. Le jour est alors presque noir. Il trouve une chauve-souris
dans un rideau de moire, la regarde, l’observe, l’étouffe dans
un grand chapeau noir.
Il aperçoit un chat couché et se dit qu’accrocher la queue du chat
au pot d’échappement de son automobile grenat, serait un jeu parfait
pour occuper ses doigts.

Un jour, il fit mieux. Il prit un journal, y mit le feu et plaça
les flammes bleues sous les pattes rougies d’un ouistiti furieux.
Jardin des Plantes, 17 heures. Mais ça, c’est encore une autre histoire.

Donc, Jardin des Plantes, 17 heures. Il a un tic, une manie : lorgner
un peu les éléphantes et le gardien qui passe ressemble comme
deux gouttes d’eau à une rascasse.
Tiens, un oiseau. Cliché. 400 Asa. Surexposé.

On dit de lui qu’il est doux, calme, équilibré, tranquille,
sans défaut apparent, sans défaut apparent,
sans défaut

Paroles Isabelle Mayereau
Musique Sauveur Mallia

C’est une histoire d’eau
bateau coulé trop
plein de gens S.O.
S. cherchant ilôt

c’est une histoire trop
chaloupée tango
sur mer indigo
près de Macao

comme un scénario
pirates au sang chaud
abordent radeaux
pour la pêche au gros

c’est une histoire d’o
d’oseille les corbeaux
ramassent les morceaux
de gens en lambeaux

c’est une histoire dure
bateau sans voilure
recherche amarre sûre
sur mer d’azur

c’est une histoire d’eau
bandits matelots
prennent au lasso
les femmes au teint chaud

silence pas un mot
dit l’guerillero
jetez vos magots
au fond du canot

c’est une histoire fau-
drait pas qu’les marmots
en aient le cœur gros
alerte au chaos

c’est une histoire d’eau
bateau coulé trop
plein de gens S.O.
S. cherchant ilôt

c’est une histoire dure
bateau sans voilure
recherche amarre sûre
sur mer d’azur

Paroles et musique Isabelle Mayereau

Dans les matins des grandes villes
quand on ne sait pas où l’on va
on marche toujours sur un fil
entre café et chocolat
on voudrait défoncer le mur
y cogner ses poings et ses bras
pour respirer l’air pur là-bas

dans les matins des grandes villes
quand on ne sait pas où l’on est
on voudrait voguer vers une île
entre blanc sec et noir café
on voudrait casser la baraque
y cogner ses doigts et ses poings
et faire claquer tout ce qui claque, demain

dans les matins difficiles
quand on ne sait plus qui on est
on voudrait bien rester tranquille
entre la plume et l’oreiller
on voudrait battre des montagnes
mais on est trop fatigué
on n’est qu’une bulle dans le champagne frappé

dans les soirées difficiles
quand on se retrouve épuisé
on voudrait bien se faire un film
histoire un peu de voyager
d’abandonner cet univers
amalgame un peu froissé
cette énorme termitière d’acier
la sierra, la sierra, la sierra

et dans la nuit des grandes villes
quand on se retrouve couché
on regarde encore les aiguilles
qui sont toujours en train de tourner
on voudrait briser les pendules
stopper le temps qui est compté
et faire brûler tout ce qui est à brûler
ASSEZ

Paroles et musique Isabelle Mayereau

Quand on ne sait pas
quand on ne veut pas
c’est qu’on n’sait pas où l’on va
on regarde là
on regarde pas
parce qu’on n’sait pas où l’on va
on n'sait pas

quand on ne dit pas
quand on ne dit plus
c’est qu’on a perdu le droit
de placer sa voix
solitaire et nue
sur l’échiquier des grands rois
des grands rois

on se dit qu’on a
deux chances sur trois
de tomber dans l’piège à rats
tomber…

puis on joue sa vie
à bouffe pas merci
à quoi ça sert une vie
puisque les canons
ont fait la chanson
pourquoi parler de raison
de raison

quand on ne voit pas
quand on ne voit plus
c’est qu’on a perdu le choix
le choix de sa vie
le choix de ses mots
faut partir avant l’ennui
partir

on se dit qu’on a
deux chances sur trois
de tomber dans l’piège à rats
partir

quand on ne sait pas
quand on ne veut pas
on regarde là
on regarde pas
parce qu’on n’sait pas où l’on va

je n’sais pas

Paroles et musique Isabelle Mayereau

Si tu me dis des histoires
j’te brûle avec mon cigare
je t’enlève même un bout d’peau
que je jette dans l’lavabo
si tu me dis des mensonges
j’t’étouffe avec une éponge
je te mets même dans le placard
aux araignées belles et noires

belle histoire d’amour
amour toujours
belle histoire d’amour

si tu me montes un scénar
j’t’étrangle avec mon foulard
je te coupe même en morceaux
je sais j’ai pas l’air costaud
mais t’inquiète pas je saurai
prendre un couteau l’aiguiser
et lentement le faire glisser
sur ta peau douce et dorée

belle histoire d’amour
amour toujours
belle histoire d’amour

si tu m’racontes un bobard
je te plonge dans ma baignoire
où un oursin bien câlin
saura te frotter les reins
si tu me dis une histoire
j’te colle au mur et je pars
à Papeete ou Rio
sans même te laisser un mot

belle histoire d’amour …

Paroles et musique Isabelle Mayereau

Métamorphoser
mon air prof d’anglais
dessous les lumières
des fards violacés
viendraient se poser
dessus mes paupières

une robe en lamé
qui me moulerait
juste pour vous plaire
le cil bien léché
d’un noir velouté
rempli de mystère

j’en suis loin très très loin
comment faire
j’en suis loin très loin
je désespère
révolutionner
mon air bien rangé
trop sérieux sévère

la peau mordorée
savamment bronzée
sous des flashs éclairs
appeler Tarzan
si un homme blanc
me fait des misères

le voir arriver
pour me kidnapper
dans ses bras de fer
j’en suis loin très très loin
comment faire
j’en suis loin très très loin
je désespère

danser la biguine
en déshabillé
nylon mousseline
laisser des parfums
envoûtants câlins
sur ses draps marines

retrouver Tarzan
ses muscles géants
et son grand sourire
j’en suis loin très très loin
comment faire
j’en suis loin très très loin
je désespère

Paroles Isabelle Mayereau
Musique Jean Musy

C’est une vie bizarrement faite
qui dégouline sur ton chapeau
qui me rend l’âme un peu défaite
comme une amphore au fond de l’eau

c’est une vie étrangement rose
qui se balade sur des chevaux
courant derrière des flamands roses
à Nakuru où il fait chaud

c’est une vie seulement solitaire
où l’on n’attend plus rien des mots
des mots trompeurs comme les vipères
frissonnant sur les bords de l’eau

c’est une vie suavement douce
qui s’insinue sous mon manteau
collant sur mes murs des arbouses
comme un frisson dessous la peau

c’est une vie décidément louche
qui se balance sur des bateaux
roulant un peu comme sur une cartouche
dans les doigts d’un pistolero

Paroles et musique Isabelle Mayereau

J’sais pas où tu vas
’sais pas où je vais
mais c’est à ton pas
que je veux aller

piment de Cayenne
dans ma voie lactée
t’es mieux que des graines
de pavots séchés

tu t’balades en plus
dans mon univers
de nimbo-stratus
dans mes courants d’air

j’sais pas où tu vas
j’sais pas où je vais
mais c’est à ton pas
que je veux aller

raisin de Corinthe
dans mon pain d’épice
tu es les jours gourmands
où parfois je me glisse

viens dans mes délires
je veux te garder
finis les soupirs
souvent chloroformés

j’sais pas où tu vas
j’sais pas où je vais
mais c’est à ton pas
que je veux aller

bleu de méthylène
dans mes films noirs
tu colores sans peine
mes jours dérisoires

piment de Cayenne
dans ma voie lactée
t’es mieux que des graines
de pavots séchés

j’sais pas où tu vas
j’sais pas où je vais
mais c’est à ton pas
que je veux aller

risque d’avalanche
on a précisé
venant des Açores
sur papier glacé

Paroles et musique Isabelle Mayereau

Raconte-moi cette histoire
du temps où je croyais qu’il y avait un ailleurs
autre chose autre part
un monde bien plus chaud qu’une balle de couleur

raconte-moi cette histoire
du temps où je volais en apesanteur
autres gens autre part
sur des mers de nuages en bateau à vapeur
raconte-moi

viens j’veux plus entendre parler
de toutes ces choses qui n’servent à rien
ne servent à rien
filer sur des chevaux et ne plus penser jamais

raconte-moi une histoire
juste deux ou trois mots mais pas un roman noir
pas d’légendes illusoires
comme il était une fois dans une forêt noire

raconte-moi ton histoire
du temps où tu volais en apesanteur
de l’autre côté du miroir
sur des mers de nuages en bateau à vapeur
raconte-moi

viens on pourrait inventer
un autre monde qui en vaille la peine
en pelote de laine
filer sur des chevaux et ne plus penser jamais

dessine-moi une nouvelle
de ces temps très lointains qui se sont faits la belle
en désordre ou pêle-mêle
comme un vieux conte anglais sombre et irrationnel

raconte-moi cette histoire
du temps où je croyais qu’il y avait un ailleurs
autres gens autre part
un monde bien plus chaud qu’une balle de couleur
raconte-moiraconte-moi cette histoire
du temps où je croyais qu’il y avait un ailleurs
autre chose autre part
un monde bien plus chaud qu’une balle de couleur

raconte-moi cette histoire
du temps où je volais en apesanteur
autres gens autre part
sur des mers de nuages en bateau à vapeur
raconte-moi

viens j’veux plus entendre parler
de toutes ces choses qui n’servent à rien
ne servent à rien
filer sur des chevaux et ne plus penser jamais

raconte-moi une histoire
juste deux ou trois mots mais pas un roman noir
pas d’légendes illusoires
comme il était une fois dans une forêt noire

raconte-moi ton histoire
du temps où tu volais en apesanteur
de l’autre côté du miroir
sur des mers de nuages en bateau à vapeur
raconte-moi

viens on pourrait inventer
un autre monde qui en vaille la peine
en pelote de laine
filer sur des chevaux et ne plus penser jamais

dessine-moi une nouvelle
de ces temps très lointains qui se sont faits la belle
en désordre ou pêle-mêle
comme un vieux conte anglais sombre et irrationnel

raconte-moi cette histoire
du temps où je croyais qu’il y avait un ailleurs
autres gens autre part
un monde bien plus chaud qu’une balle de couleur
raconte-moi

Paroles et musique Isabelle Mayereau

Site Isabelle Mayereau